Soutenance de thèse de Charlotte Duvette, Cheffe de projet « Richelieu. Histoire du quartier »

Bibliotheques Paris

Bibliotheques / Bibliotheques Paris 746 Views comments

Charlotte Duvette, cheffe du projet « Richelieu. Histoire du quartier », porté conjointement, depuis 2018, par l’Institut national d’histoire de l’artwork, le Centre allemand d’histoire de l’artwork, la Bibliothèque nationale de France, l’École nationale des chartes et le centre André Chastel, l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)1, soutient sa thèse intitulée Les transformations de Paris étudiées à travers l’évolution de la maison urbaine de 1780 à 1810 : projets, publications et réalité bâtie.

Résumé de thèse

L’objectif de cette thèse est de repenser la relation entre l’évolution du tissu urbain parisien et une forme d’architecture domestique mal connue : la maison urbaine. Il ne s’agit pas de revenir sur la genèse de cet habitat, mais de questionner son état à un moment précis : 1780-1810. Cette étude contribue à faire connaître des praticiens oubliés, à faire émerger les pratiques constructives les plus répandues, ou encore à démêler le lien entre l’image des maisons publiées et leur réalité bâtie. Les lotissements engagés à la fin de l’Ancien Régime sont davantage considérés pour leur remplissage à travers le procédé du sous-lotissement et les petites transactions qui s’en suivirent. Les architectes déjà célèbres en leur temps sont étudiés au regard du pendant le moins visible de leur production. Celle de leurs confrères est observée sur un pied d’égalité, en partant du principe qu’un Michel Duval ou qu’un Guireaud de Talairac produisait des ensembles aussi intéressants que la triade Bélanger, Brongniart et Ledoux. Les caractéristiques de ces maisons urbaines protéiformes émergent de l’analyse du corpus réuni – à l’picture des terrasses aménagées en jardin – et illustrent les capacités d’variations des maîtres d’œuvre. La prolifération d’pictures et de commentaires dont elles sont l’objet permettent de saisir la place qu’occupaient ces demeures non plus dans la ville, mais dans l’espace public. Ce travail favorise la réévaluation de cas d’études tantôt inconnus, tantôt lacunaires, à l’aune d’une mise en contexte nouvelle. 

Jury

  • Antonio BRUCCULERI, Professeur d’histoire et cultures architecturales, ENSA Paris-La Villette (rapporteur).
  • Jean-Philippe GARRIC, Professeur d’histoire de l’architecture, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, (directeur de thèse).
  • Valérie NÈGRE, Professeure d’histoire des methods, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (rapporteur).
  • Susanna PASQUALI, Professeure d’histoire de l’structure, Università Uniroma 1 La Sapienza.
  • Allan POTOFSKY, Professeur d’histoire, Université Paris 7 Denis-Diderot.

Informations pratiques

  • Jeudi 20 janvier 2022 à partir de 9h00
  • Galerie Colbert, 2 rue Vivienne, 75002 Paris, salle Vasari (1er étage)
  • Entrée libre dans la limite des locations disponibles et sur présentation d’un passe sanitaire valide.
  1. Pour en savoir plus, voir : Mélanie Leroy-Terquem, « L’histoire du quartier Richelieu à la loupe », bnf.fr, 2021. Disponible sur Web, url : <https://www.bnf.fr/fr/lhistoire-du-quartier-richelieu-la-loupe>.

Comments